Retours d’expérience sur le 52 km de la Marche de la Bièvre


par Joëlle Simonnot

Me voilà sur la ligne de départ, contente d'être là à côté de Michel et son ami Serge. Démarrage tranquille dans une ambiance bon enfant, une petite pluie nous accompagne mais nous quittera bientôt. 

 

Tout s'est passé tellement vite que je ne me souviens plus exactement des villes traversées, Gentilly, Arcueil, Cachan, Bourg la Reine, en longeant les chemins  de la Bièvre. Le Parc de Sceaux avait ouvert ses portes juste pour notre passage, puis nous avons enchaîné la coulée verte sur Chatenay Malabry, Antony, Verrières le Buisson et Massy. Nous rejoignons ensuite Bièvres puis Jouy en Josas. Le plateau de Saclay bien gadouilleux nous amène aux Loges en Josas, Buc, les étangs du Val d’Or et enfin l’arrivée à Guyancourt. 

Le parcours était magnifique, avec de très jolis endroits, des côtes, des descentes, des escaliers, de la gadoue, de quoi agrémenter notre marche. 

Les ravitaillements tous les 10km nous ont permis de nous requinquer

 

Après la 1ère pause, j'ai senti que j'avais l'énergie pour accélérer un peu. J'ai donc pris les devants aux alentours des 20km, attendant Michel et Serge au ravitaillement du 30km. Après concertation, Michel et Serge m'ont proposé de partir à mon rythme. Le fléchage étant moyen, mes coéquipiers m'ont manqué. Mais nous ne sommes jamais seuls : un couple qui discute et se motive, un autre qui est au téléphone et discute pour retrouver un peu de force, un groupe de militaire avance en musique et rigole bien entre eux, tout cela me réjouit. 

 

Je n'ai pas eu de souci de santé. Grâce aux bons conseils des Locodingos, j'étais bien équipée, bien chaussée et bien dopée 😉

 

Un grand merci aux Locodingos sans qui je n'aurais jamais fait cette distance. Les entraînements m'ont permis d'acquérir une technique, une tenue, un rythme et surtout d'excellents conseils. Je remercie mon homme pour ses encouragements, son accompagnement, sa présence à 5km de l'arrivée.

 

Cette marche était une première mais pas une dernière ...

 

Joëlle S.

 


par Olivier Leguay

Nous laissons Joëlle, Michel et Bernard avant le départ sous une pluie battante à minuit porte d’Italie, rapidement avec Marc nous avons rejoint le groupe de tête et nous les avons suivis !! Erreur de parcours car les indications sont marquées à la craie sur les trottoirs !! Nous rebroussons chemin et décidons de vérifier par nous même le parcours, malgré cela nous perdons du temps à la recherche de balises ou de fléchages, on se croirait à la chasse aux œufs !!

Perte de temps et de pas supplémentaires, beaucoup de mécontentement au niveau des marcheurs. « Tiens les Locodingos » je vous reconnais je vous ai vu au Versailles Mantes !! Toujours sympa de se faire identifier et permet aussi des échanges amicaux.

 

Ensuite nous passons dans le parc de Sceaux très rapidement après une pause au premier ravitaillement, 1h30 après notre départ.

 

Après cela se complique terrain glissant, nous jouons aux équilibristes, ma lampe frontale tombe en panne et je suis comme je peux Marc avec sa lampe puissante. Après une chute chacun sans gravité, nous décidons de ralentir dans les descentes « casse gueule » on se fait rapidement doubler mais nous les rattrapons rapidement dès que nous sommes sur l’asphalte. Même les points de ralliement ne sont pas signalés.

 

Il ne reste que 7 km et je décide avec l’accord de Marc de partir devant pour retrouver le groupe de tête, la encore je double une dizaine de personnes et je me retrouve seul devant un carrefour sans aucune balise, je cherche et je vois au loin une balise, retour en arrière et je me retrouve avec le groupe que j’ai doublé, 2 ou 3 blagues avec le groupe de marcheurs sur le nombre de fois que je les double et je les attends pour retrouver notre chemin. Au niveau des étangs le chemin s’améliore il reste 5 km, je mets le turbo et double encore 6 personnes avec à la fin des escaliers et une pente terrible. Indication en pleine ville du 0 km mais il faut continuer de marcher. Encore une fois, il faut chercher la ligne d'arrivée.

 

Il est 8h35 fin du parcours, j’ai mis 8h16 de marche, Marc est arrivé quelques minutes plus tard.

 

Le bilan est mitigé : peu ou pas de fléchage, ni de balise visible, terrain détrempé, chemin très escarpé qui nécessite beaucoup de vigilance. Moins cassé physiquement que le Versailles Mantes mais nous n’avons pas pu nous exprimer comme nous le souhaitions.

 

 

Par contre au levé du jour la vue est magnifique et invite à revenir l’été pour connaître ce secteur.

 

Olivier L.